Les étoiles sont mortes
Paroles : Valérie Harvey
Musique : Philippe Arsenault
8 septembre 2003

Gardiennes de l'histoire aux yeux rêveurs
L'obscurité perd le pouvoir de faire peur
Quand le bleu de l'ozone disparait
Que la multitude se couvre d'attraits.

Je soulève l'oeil vers l'immensité
Pour n'y voir que le couvert ensoleillé
Ce soir encore, ma déception l'emporte
Ce soir encore, les étoiles sont mortes.

Lumière assassine
Bruits du silence
Inconnues dans les villes
De mon existence.

Lumière assassine
Phares des chemins
Les étoiles ne sont plus
Pour ceux de demain.

Le froid polit la douce patience
Orion éblouit de luminescence,
Couchée dans l'herbe, au regard d'un soir d'été,
Les filantes perséides ne me trouvent plus.

L'Antique ne s'en lassait pas
Fou de mathématiques, il les classa
Pourtant aux rêves des mythologies
Universelles nations de la nuit.

Lumière assassine
Bruits du silence
Inconnues dans les villes
De mon existence.

Lumière assassine
Phares des chemins
Les étoiles ne sont plus
Pour ceux de demain.

Elles sont innombrables, nous sommes citadins,
Immenses et discrètes, et nous si hautains,
D'effacer le passé du lointain
Qui troublerait la course de nos chemins.

Elles sont immuables, nous sommes imbéciles
De n'avoir su garder de nos vies tranquilles
La beauté devant le grand firmament
Inacessible pour la plupart des enfants...